San Bartolomé de Tirajana

San Bartolomé de Tirajana est, avec ses 333 km², la plus grande commune de l'île. Elle est formée par les centres Fataga, Maspalomas, Meloneras, Playa del Inglés, San Agustin, San Bartolomé de Tirajana et El Tablero. Elle s'étend de Maspalomas à la côte sud jusqu’à l'intérieur, où se trouvent les plus hauts sommets. Du point culminant plusieurs vallées (Barrancos) mènent à la côte: le Barranco de Tirajana, le Barranco de Arguineguin, le Barranco de Fataga, le Barranco de los Vicentes, le Barranco la Data et le Barranco de Chamoriscan.

Si vous prenez la GC-60 de Maspalomas à Bartolome de Tirajana vous traversz le Barranco de Fataga et vous rencontrez plusieurs curiosités :

Mundo Aborigen

C’est un musée de plein air où un village des Guanches, les habitants indigènes de Gran Canaria, a été reconstruit. Il a une superficie de 10 ha et est ouvert de 10h à 18h.

Mirador Degollada de las Yeguas (Mirador Fataga)

Ce point de vue est situé quelques kilomètres plus loin sur la GC-60, une douzaine de kilomètres au nord de Maspalomas. Vous y avez une vue sur le Barranco de Fataga, un ravin de 15 kilomètres de long. Il y a un petit parking. Les panneaux d'information fournissent une explication suffisante.

Mirador Degollada

Arteara

Au préalable Arteara ne figurait pas à notre liste « à visiter », mais à notre arrêt sur le Mirador de las Yeguas, certains panneaux d'information ont attiré notre attention. Ainsi nous avons fait un arrêt quelques kilomètres plus loin et laissé la voiture à l’entrée du village.

Au parking, nous rencontrions une colonne de chameaux. Cent mètres plus loin, il y a une ferme de chameaux où vous pouvez faire un tour en chameau.

La promenade sur la GC-601 au musée est d'environ 600 mètres de long. Le long de la route, il y a des panneaux d'information qui vous en disent plus sur l'histoire du village. Par exemple, que plus de la moitié des habitants en 1900 auraient le nom de famille "Vera", un nom que nous rencontrerons plus tard à Puerto de las Nieves, comme l'un des premiers colonisateurs de l'île. Leur nombre peut actuellement être compté sur une main, parce que le village ne compte pas tant d'habitants.

Il y a de nombreux palmiers dans la vallée, ce qui indique la présence d'eau (souterraine) dans le barranco. Nous passons également quelques réservoirs d'eau le long de la route, qui permettent la culture de quelques parcelles. Le long de la route, nous remarquons beaucoup de fleurs et même en janvier, il y a des fruits aux arbres. Un des résidents nous a même laissé goûter le Guayabo Blanco.

Au bout de la route se trouve un petit musée et là derrière la Nécropole de Arteara, un cimetière où plus de 800 tombes des premiers habitants de l'île ont été trouvées.

Il y a quelques petites salles où vous apprenez davantage sur le cimetière et en plus vous pouvez y faire une courte promenade. Le chemin principal (en rouge ci-dessous) est d'environ 500 mètres de long.) Il y a deux chemins latéraux qui rendent la promenade un peu plus longue.

Selon l'un de nos guides, on a encore ramassé des « os » ici il y a 30 ans. Actuellement le site a été inspecté profondément. Probablement la plupart des tombes ont été reconstituées, mais ils donnent une bonne idée de ce que ça aurait pu ressembler jadis.

 Les chameaux
Les chameaux

Arteara
Arteara

Nécropole d'Arteara
Necropole

Fataga

À partir d’Arteara ça commence à monter. Fataga est le prochain village sur la GC-60. Il est situé à une altitude de 600 mètres.

Il n'y a pas de véritables curiosités ici. L'église au centre est fermée. Parcourrez néanmoins le village à travers les rues étroites avec leurs maisons blanches. À la boulangerie, se vendent des pains typiques de Fataga, mais nous sommes là pendant la sieste et donc la boulangerie est fermée.

Nous rencontrons par hasard Joris, un Flamand qui s'est installé dans le village avec son amie Kathleen et nous invite à jeter un coup d'œil à sa maison (même si nous sommes à 16). La maison, située au calme à la périphérie du village, a été entièrement rénovée. Kathleen travaille l'argile, ce qui n'est pas si évident : le four dans lequel la faïence est cuite est alimenté par un groupe de 18 KW. Pour s'intégrer dans le village, elle a offert aux habitants une tablette d'argile avec le nom de la famille ; nous l’avons vue accrochée à de nombreuses maisons. Une forme très originale de « social networking ». Joris nous apprend que la moitié des maisons du village appartient à des étrangers (surtout des Allemands).

 place du village
Village

Fataga
Fataga

tablette d'argile
Tablette d'argile

Tunte

Le centre de la municipalité de San Bartolomé de Tirajana, (également appelé Tunte), se trouve à une altitude d'environ 900 mètres, sur les pentes du Barranco de Tirajana. Elle se trouve au milieu d'un ancien cratère volcanique, la Caldera de Tirajana.

L'Église de San Bartolomé de Tirajana remonte au 19e siècle. Elle a le plan d'une basilique, avec une nef et deux bas-côtés. Les vitraux représentent les saints patrons des églises des congrégations voisines. Regardez parmi d'autres à Santa Lucia, qui porte un petit plat avec deux yeux. La statue la plus ancienne de l'église, datant du 16ème siècle, est une sculpture en bois de "Pinar" qui est amenée en procession dans une chapelle voisine lors des fêtes de juillet (le samedi avant le 25 juillet). Il y a deux versions de la statue dans l'église.

Derrière l'autel se trouve la statue de San Bartolomé, flanquée de Marie (à gauche) et de Joseph (à droite). Il est assez exceptionnel que Joseph soit représenté avec l'enfant sur le bras. Aussi le fait que Joseph est décrit comme le « père adoptif » de Jésus n’est pas de tous les jours.

De l'autre côté de la Plaza de Santiago se trouve l'hôtel de ville, qui a un joli balcon. Entrez aussi dans la cour.

Vous êtes probablement déjà passé de belles vues en entrant Tunte, mais allez néanmoins aussi jeter un coup d’œil aux deux points de vue: le Mirador del Polvo et le Mirador de la Orilla, d'où vous avez une belle vue sur le barranco sous-jacent.

 L'église de Tunte
Iglesia

San Bartolomé
San Bartolomé

Cour de l'hotel de ville
Hôtel de ville